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 and don’t be afraid to fall in love

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Alexa Dawson
Alexa Dawson

Admin ♦ Nous survivrons

♦ Messages : 151
♦ Date d'inscription : 20/02/2016
♦ Localisation : dans la forêt

and don’t be afraid to fall in love Empty https://wefightback.forumactif.org
MessageSujet: and don’t be afraid to fall in love   and don’t be afraid to fall in love EmptyMer 2 Mar - 11:33




Alexa Dawson feat Chloe Moretz

Qui je suis

Avant, Alexa était une fille tout ce qu'il y avait de plus banale. Elle allait au lycée, avait des amis, et c'était l'une de ces filles discrètes qui bafouillaient lorsqu'elle croisait des garçons qu'elles trouvait un peu trop mignons. Elle était gentille et affectueuse, attachante et drôle. Timide et discrète, légèrement effacée. Et puis il y a eu la première vague. Et la seconde. Déjà à ce moment là, elle se sentait chanceuse d'avoir pu survivre alors qu'autant de gens étaient déjà morts. Allez savoir pourquoi, mais en réalité, les vagues l'ont rendue plus forte, plus énergique. Elles l'ont changée. Aujourd'hui, Alexa s'est incroyablement endurcie. Elle rêve de vengeance, de destruction. Oui, elle est rancunière, Alexa, et réellement en colère. Elle a dit adieu à la fille douce qu'elle était autrefois, pour pouvoir évoluer et pour pouvoir se battre afin de survivre. De changer les choses, même un peu.

passe ta souris si tu veux en savoir plus
Surnom: Alex, ou Lexa.Age: Dix neuf ansOrientation sexuelle: HétéroSituation amoureuse: On ne peut plus compliqué.Groupe: Rebels
DERRIÈRE L’ÉCRAN: Je m'appelle adeline et j'ai 24 ans. Vous pouvez donc vous en douter, je suis une fille. J'ai connu le forum grâce à moi sachant que je l'ai créé  mignon et je le trouve canon, évidemment  amoureux . Mon personnage est un inventé et ne vous autorise pas à en faire un scénari si mon compte se retrouve supprimé.


en savoir un peu plus sur moi

Cher Journal,

Bonjour à toi, qui lit ces quelques mots. Peut-être es-tu humain: dans ce cas là, bon courage et j'espère que tu as les tripes bien accrochées, parce que le récit qui va suivre n'a rien d'un conte sorti tout droit de chez Disney. Et si, dans le cas contraire, tu es un Alien: Vas te faire foutre!
Voilà, maintenant que les choses ont été mises au clair...Et bien je n'ai plus qu'à commencer...

Lorsque la première vague a frappé, je me trouvais à l'école, comme beaucoup d'entre nous. C'était un cours de physique-chimie. Je me souviens encore à quel point je détestait ça, parce que j'étais tout sauf douée. Et puis tout s'est éteint. Les lumières, les écrans d'ordinateurs, et même les téléphones. Tout. Sans attendre, nous avons ensuite entendu d'énormes chocs, venant de dehors. Des bruits de freins, des klaxons. Comme un seul homme, nous nous sommes tous précipités vers les fenêtres et c'est là que nous avons vu le chaos. Toutes les voitures se fonçaient dessus, créaient des accidents: comme si elles avaient perdu tout source d'énergie et qu'elles étaient devenues totalement incontrôlables. Ce n'est qu'après que j'ai appris que les avions étaient tous tombés, eux aussi. Tout ce qui possédait de l’électricité était comme déconnecté. Les Autres nous avaient coupés du monde sans prévenir. Comme ça. Et pourquoi? On a mis des années avant d'avoir la réponse.

J'ai longtemps cru que la seconde vague serait la dernière, parce qu'elle a été vraiment destructrice. Après la première, nous avons vu nos voisins s'en aller tous, les uns après les autres. Mes amis avaient tous quitté la ville pour se rapprocher des forêts, des endroits où il serait plus facile de se cacher. J'ai pensé que c'était une mauvaise idée, en les voyant faire. Pourquoi se cacher? Ils voulaient simplement nous effrayer, nous couper du monde et ils avaient réussi. Mes parents, eux, semblaient croire que nous devions rester. Du moins, encore un peu. Et le jour où la seconde vague a eu lieu, nous nous trouvions dans le centre ville, histoire de mettre des provisions en plus de côté. Je crois que c'est ce qui nous a sauvé la vie, parce que la terre s'est mise à trembler, et les eaux à se soulever. Heureusement, nous n'avons qu'une rivière et non pas un océan près de nous...C'est ça qui a joué en notre faveur, parce que l'eau n'es jamais arrivée jusqu'à nous. Mais elle a englouti plusieurs quartiers, et a tué des centaines de personnes, ce jour là. Et plus de trois milliards dans le monde entier.

Finalement, la troisième vague a été le loin la pire. Utiliser des corbeaux et des oiseaux pour transmettre la pire des maladies, ce n'est pas franchement vicelard? A mon sens, si. Cette fameuse maladie était traitresse. Parce qu'elle tuait, bien évidemment, mais les plus "forts" pouvaient guérir et s'en sortir: allez savoir pourquoi. D'autres, étaient immunisés contre cette maladie. La génétique, allez savoir. En tout cas, beaucoup, même énormément, son morts suite à cette vague. Mon père fait partie des victimes. Ma mère a bien failli y passer aussi, mais elle a vaincu le virus; mais je crois qu'elle s'en ai voulu de ne pas être partie à la place de mon père. Je crois que je ne l'avais jamais vue aussi triste et dans le fond, je la comprends. Mais moi, j'aurai préféré que ni l'un ni l'autre, ne meurt. Mon frère, lui, n'est pas tombé malade: tout comme moi. Je ne sais pas si c'est parce que nous étions immunisés ou alors par simple chance. Mais ça nous a permis de survivre. Au moins un peu plus.

La quatrième vague a été la plus longue. Tout simplement parce qu'il ne se passait absolument rien. Le silence total. Ma mère, mon frère et moi, avons été admis dans un camps de réfugiés, comptant seulement des survivants. Des gens qui, comme nous, avaient tout perdu: leurs familles, leurs maisons, leurs affaires...leurs vies entières. En partant de chez nous, peu de temps après la mort de mon père, nous avions le droit d'emporter seulement quelques affaires dans un sac. Comment choisir quelques affaires dans une chambre pleine à craquer de choses que l'on voudrait garder avec nous? Je me souviens avoir passé des heures à contempler la pièce où j'avais passé le plus de temps dans ma vie, et les seules choses que j'ai emportées avec moi étaient des vêtements chauds, mon téléphone et mon chargeur -par pure nostalgie et pour me souvenir du jour où ces enfoirés ont débarqué sur terre-, mon journal, des photos de mes amis et de ma famille, un appareil photo, des stylos et deux de mes livres préférés. Bref. Nous avons attendu et vécu un bon moment dans ce camps, cachés dans la forêt. J'ai même retrouvé quelques amis, ou encore de vagues connaissances du lycée. Et puis la cinquième vague a commencé.

Ce jour là était comme les autres, finalement. Mais nous avons entendu du bruit. Un son que personne n'avait entendu depuis bien longtemps: des moteurs de voiture. Les adultes ont pris les armes et se sont mis devant nous, les enfants. Imagine un peu la surprise que nous avons eu en voyant des militaires débarquer. Tout le monde s'est senti soulagé de voir les forces de l'ordre arriver, clamant qu'ils venaient pour nous sauver. Moi, je pense avoir été la seule à ne pas y croire une seconde. Pourquoi? Les voitures. Comment ont-ils pu se procurer et faire fonctionner des voiture sans énergie, sans rien pour les faire avancer? C'était beaucoup trop louche. Mais je n'ai rien dit à l'époque, parce que j'avais trop peur de me faire tuer. Et dans le fond, j'ai eu raison de fermer ma grande bouche, pour une fois. Les militaires se sont mis à embarquer ados et enfants, les séparant de leurs familles -si familles il restait-. Mon frère et moi faisions parti du groupe, évidemment. J'étais effrayée à l'idée de quitter ma mère, et j'ai d'ailleurs refusé. Mais elle nous y a obligés, tous les deux, mon frère et moi. Elle voulait nous mettre en sécurité, nous protéger. Parce qu'elle croyait sincèrement que nous étions sauvé. La bonne blague. Ce jour là, j'ai été conduite dans un camps, un tout autre camps. Une énorme base militaire. Et ce jour là, les soldas ont tué ma mère, tout comme tous les autres adultes présents. Tous les enfants montés dans ce putain de bus sont devenus orphelins. Et le pire, c'est que nous ne l'avons su que bien plus tard, alors que la machine était déjà lancée depuis longtemps.

La base militaire semblait être une terre promise pour beaucoup d'entre nous. Nous avons fait la rencontre d'autres jeunes de notre âge, et il y en avait des très jeunes. De beaucoup plus jeunes que moi. Personnellement, je trouvais ça effrayant. Démoralisant. Pourquoi n'accueillir que des enfants et des ados? Pourquoi pas des adultes? Mais bon, personne sauf moi ne semblait se poser la question. Alors j'ai fini par suivre le mouvement. En arrivant, nous avons tous eu un numéro: le mien était 264. J'ai été appelée, comme beaucoup, et ai été conduite dans une pièce genre, chambre d'hôpital/laboratoire. Là, on m'as dit que j'étais en sécurité, qu'on allait me mettre une puce dans la nuque et que celle-ci m'aiderai à traquer les aliens. Grâce à cela et à un procédé scientifique et technologique, les humains possédés par des aliens se teinteraient de vert au niveau du crâne si l'on regardait à travers une lentille spéciale. Le médecin m'avait dit avec un sourire malsain que je pourrais me venger, qu'on allait m'entraîner à tuer des aliens. C'était presque trop beau pour être vrai, surtout alors que nous étions censés être en train de perdre la guerre. D'approcher l'extinction. J'ai opiné et j'ai appuyé sur ce bouton: celui qui ferait exploser le cerveau d'un gamin que je voyais grâce à une vitre sans teint, alors qu'il attendait dans l'autre pièce, inconscient de ce qu'il se passait. Son crâne était vert à travers la lentille vers laquelle je m'étais penchée. Alors j'ai appuyé sur le bouton. Je l'ai vu mourir, j'ai entendu la machine émettre un biiiiiiip sans fin, signalant l'arrêt total de son coeur. Au début, je n'ai pas eu de remords, parce que je voulais croire que c'était vrai. Que j'avais tué une bête, quitte à sacrifier le pauvre hôte qui lui, n'y était pour rien. Ce n'est que plus tard, que j'ai compris qu'en réalité, il n'y avait aucune trace d'Alien dans la tête de ce gamin. Ce jour là, j'ai tué un innocent. Juste comme ça. Parce que je pensais que c'était la chose la plus juste à faire.

Dans cette base, j'ai appris à me battre, à manier des armes. A vivre autrement, tout en ruminant et en pensant à la vengeance. A mes parents, morts pour une guerre que nous n'avons jamais déclaré. Dans le fond, c'était cela qui me poussait à survivre, à continuer. Parce que soyons clairs: ceux qui ne respectaient pas le règlement et qui étaient un peu trop rebelles au goût des supérieurs, disparaissaient du jour au lendemain. Et plus personne ne les revoyait. Je suis peut-être un peu limite parfois, mais je ne suis pas débile: si tu ne rentre pas dans le rang, tu meures. Et c'est tout. J'avais de meilleurs plans que ça pour mon futur, et pour celui de mon frère. Mais nous devions commencer par nous tirer, au moins pour essayer de retrouver notre mère. Ou quelqu'un. Ou notre liberté. Après avoir tout perdu, ma liberté était bel et bien la seule chose à laquelle je tenais plus que tout, mis à part mon frère.

Ça a été long, mais j'ai fini par y arriver. A m'en aller. J'ai tout simplement déserté, alors qu'un soir, nous étions tous partis en mission. Mon équipe et moi. Mon frère était là et j'ai eu réellement du mal à le faire venir, parce que lui se sentait plus en sûreté avec les autres. Protégé, confiné dans cette base étouffante, comme un oiseau privé de ses ailes sans s'en rendre compte. Mais il a fini par abdiquer, dieu merci. Alors, en pleine nuit, je l'ai entrainé avec moi, et nus avons couru le plus vite possible. Tout en courant, je me suis débarrassée de ma tenue de militaire, ait détaché mes cheveux et la seule chose que j'ai gardé, c'était mon arme. Mon frère a fait de même et nous nous sommes débarrassés chacun de nos puces, que nous avons écrasé. A l'époque, nous pensions que ça allait les aider à nous traquer si jamais nous les gardions. Je ne savais pas à ce moment là, que nous ne faisions que récupérer notre statut d'humains...

Nous nous sommes éloignés de la base, tout en se jurant d'y retourner pour libérer tous les autres. Du moins, tout ceux qui voudraient l'être.
Aujourd'hui, nous sommes encore "en fuite". Je ne sais pas si ils nous cherchent, ou si ils nous croient tout simplement morts. Mais le fait est, qu'on ne l'est pas. La colère gonfle notre coeur tout autant qu'au début et l'envie de me battre fait enfler mes veines, me maintient éveillée et forte...



©️ Nalex
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